Depuis des mois, le continent africain est en proie à la crise de la Covid-19 et de ses corolaires, en l’occurrence la paralysie de nombreux secteurs, dont celui du pétrole et du gaz. Pour les pays fortement dépendants tels que l’Angola, la Guinée Equatoriale, le Nigéria, ou encore la Lybie, une nouvelle impulsion est nécessaire pour relancer l’économie, d’autant plus que les choix sont clairement limités face au déclin soudain d’une industrie à fort pouvoir d’impact.
Moins de recettes et plus de sacrifices
Face à un secteur pétrolier et gazier qui stagne, le leadership des différentes autorités est mis à l’épreuve, aussi bien au niveau des Etats que des personnalités des entreprises spécialisées du secteur, comme l’a certainement envisagé Nina Keita, la Directrice Adjointe de la GESTOCI de Côte d’Ivoire. La chute des prix au niveau mondial a entrainé systématiquement celle des recettes, ce qui a fragilisé encore plus le monde de l’emploi. A cet effet, la Guinée Equatoriale a montré un bel exemple, en renonçant à quelques taxes afin de soutenir une industrie qui emploie le plus grand nombre de personnes du secteur privé.
Dans de nombreux pays, des actions sont menées afin que les effets créés par cette crise soit contenus dans une certaine mesure, car rien ne risque de revenir comme avant.
Des réformes avant l’heure
Si l’année 2020 a été annoncée comme celle des réformes dans de nombreux pays, la crise a tôt fait de les précipiter. En Angola par exemple, une restructuration du budget national a très vite été envisagée, pour prendre en compte les nouveaux tarifs mondiaux du pétrole, suite à l’arrêt des exportations vers la Chine. Au Gabon, la nomination d’un nouveau Premier-Ministre, une femme à la solide expérience dans les rouages économiques, en dit long sur la volonté manifeste du Gouvernement de trouver des solutions idoines pour le futur proche.
Un soutien plus direct aux PME
Le secteur du pétrole est crucial pour de nombreuses économies africaines. En ces temps de pandémie où l’observe un ralentissement retentissant des activités, certains emplois disparaissant pour toujours, il urge que les plans d’aide et de restructuration des Gouvernements soit plus réalistes, cohérents, directs et surtout, coordonnés avec les acteurs de l’industrie.
Des efforts de solidarité louables
Mais le tableau n’est pas que sombre à l’ère de la Covid-19. Au contraire, l’occasion a été d’exprimer un élan de solidarité et d’empathie à travers le monde. L’industrie de l’hydrocarbure a également joué sa partition, les entreprises du secteur pétrolier et de l’électricité en Côte d’Ivoire – avec des entreprises telles que Gestoci, la SIR, Petroci et la CIE – qui ont fait d’importants dons en vivres et non vivres au Ministère de la Solidarite, ainsi qu’à diverses localités et communes.