Créée en 1960, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEC en anglais) est une organisation réunissant les pays ayant une économie fortement dépendante des fluctuations du pétrole. Avec les crises mondiales, récemment celle de la Covid-19, qui entrainent une chute libre du prix du Pétrole, l’Organisation veille toujours à défendre les intérêts de ses membres, en jouant les stabilisateurs en ces périodes critiques.
L’OPEP, une Organisation aussi mouvementée que l’est le secteur du Pétrole
On se souvient encore des événements marquants des années 70 et 80, notamment l’embargo arabe sur le pétrole, la révolution iranienne, ou encore la chute des recettes pétrolières largement en dessous des pics habituels. L’OPEP avait alors joué un rôle majeur, en misant sur la puissance collective et internationale de son organisation, pour insuffler une nouvelle dynamique et redresser la balance économique.
Par ailleurs, l’instauration d’un plafond de production dans les années 80, soutenue par un dialogue productif avec les Etats non membres, a contribué à remonter la pente de la chute des prix, et stabilisé le secteur.
Entre défection, suspensions, et nouvelles adhésions, l’OPEP a toujours su se montrer à la hauteur des ambitions affichées dès sa création. Pour preuve de sa forte volonté de progression, une nouvelle alliance avec les pays non membres a été créé (l’OPEP +), toujours dans le but de mener des dialogues plus efficients.
L’OPEP toujours présente dans les grands défis
Dernièrement, la crise de la Covid-19 est celle ayant fortement impacté le secteur pétrolier. Et comme l’on peut s’y attendre, l’OPEP+, qui intègre désormais l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO), ne ménage aucun effort en vue de la résolution rapide des difficultés engendrées. Deux réunions successives ayant eu lieu les 9 et 10 Avril 2020, respectivement par l’OPEP+ et les Ministres de l’Energie du G20, ont permis de réglementer la production du Pétrole, en vue de la stabilisation des prix. Les acteurs majeurs du secteur Pétrole africain et du Monde ont désormais la responsabilité d’œuvrer en synergie, afin de respecter les limites de 8 millions de barils par jour jusqu’en fin 2020, puis celles de 6 millions de barils jusqu’en fin avril 2022. Cela permettrait dans un premier temps, de stopper la chute vertigineuse des prix, ensuite, soutenir l’économie des pays fortement dépendants du secteur. L’APPO a d’ailleurs affirmé avoir pris acte des décisions issues de ces rencontres.