Aujourd’hui, de plus en plus de femmes sont promues à des postes de grande envergure, aussi bien dans le secteur privé que public. L’Afrique n’est pas restée en marge de cette tendance, prenant à cœur les objectifs de développement et la promotion de l’égalité des genres.

Au Gabon, la nomination d’une femme au poste du Premier Ministre a suscité une vague de reconnaissance du potentiel féminin dans le secteur public. Dans les secteurs privés et parapublics, de nombreuses femmes, à l’instar de Nina Keita Directrice Adjointe de la GESTOCI, exploitent également à bon escient leurs qualités et leur sens aigu du leadership pour le développement de leurs entreprises.  Mais quels sont les éléments communs de ces femmes ?

Des parcours qui forcent l’admiration

Voir des femmes puissantes aux postes de responsabilités importants sur le continent ne relève pas du hasard, dans un contexte encore marqué par la domination écrasante des hommes. Ce qui force le passage, c’est sans aucun doute le parcours exceptionnellement brillant de ces femmes, qui, au fil des années d’expérience concluantes, ont su imposer leur candidature.

Parce qu’une entreprise ambitieuse nécessite une entité managériale tout aussi conséquente, les femmes ayant des profils exceptionnels ne peuvent que se frayer un passage vers les comités de direction. Nina Keita en est l’une des exemples les plus marquantes, dans le secteur pétrolier de la Côte d’Ivoire. Diplômée de l’Université de Columbia de New York, son parcours a été forgé par des passages dans de grandes entreprises dont Estée Lauder Compagnies, et dans le secteur public dont le Ministère du Budget.

Lorsqu’en tant que femme, vous avez le potentiel et l’expérience requis, les opportunités ne manquent pas, rendant les challenges encore plus passionnants.

Un leadership naturel axé vers le résultat

En entreprise, dans les affaires ou dans le secteur public, les femmes ont toujours eu pour la plupart, une idée de leurs objectifs de carrière. Mieux, travailler de façon intelligente est leur nouvelle façon d’atteindre les objectifs, sans avoir l’impression d’être surchargée, comme l’a souligné si bien Emma Ganon, femme d’affaires et auteure, plusieurs fois apparue dans le magazine Forbes.

Aux compétences intrinsèquement professionnelles viennent s’ajouter les valeurs éthiques, l’enthousiasme, l’ambition, et le dynamisme ; un cocktail qui élude tout doute quant à leur valeur au sein des entités décisionnelles. Par ailleurs, voir des femmes se hisser dans hauts rangs de la gestion augure de plus de convictions dans l’égalité des genres, ce qui est l’un des objectifs de développement sur lesquels les pays africains s’emploient à faire bonne figure.

Nina Keita